1 Rue des Flandres, 25200 Grand-Charmont 0381943089

Nos églises

ST PAUL – RUE DE MARCONI / BÉTHONCOURT
ST FRANÇOIS – RUE DES FLANDRES / GRAND CHARMONT
NOTRE DAME – RUE DES VIOLETTES / GRAND CHARMONT

Présentation et historique

NOTRE DAME DE L’UNITÉ. HISTOIRES PARALLÈLES.

Bethoncourt et Grand-Charmont sont deux communes qui doivent leur développement démographique, à la fin de la seconde guerre mondiale (1939-1945), aux besoins de logements des salariés du Centre de Production de Sochaux des Automobiles Peugeot. Elles ont en commun :

L’arrivée massive d’une population catholique du Haut-Doubs, de la Haute-Saône, des Vosges, du Sud de l’Alsace, du Jura. Le protestantisme majoritaire devient minoritaire.

Pour assurer la vie des communautés catholiques, elles sont desservies, depuis les années 1930, par des vicaires, en 1950 :

  • L’abbé FAUVEAU (Montbéliard) dessert Bethoncourt, (Le Petit Bethoncourt)
  • L’abbé ROY, (Vieux-Charmont), dessert Grand-Charmont, (Village et Grand Giboulon).

Deux nouveaux lieux de culte voient le jour :

  • L’église Sainte Thérèse à Bethoncourt érigée en Paroisse
  • La chapelle Notre Dame du Bon Accueil (plus connue sous le nom de Notre Dame du Giboulon) à Grand-Charmont, rattachée à Vieux-Charmont.

1955-1965 : Deux nouveaux quartiers de grands ensembles, voient le jour sur les hauteurs :

  • Champvallon à Bethoncourt.
  • Les Fougères à Grand-Charmont.

1960-1965 : Les lieux de culte sont trop petits pour les offices religieux et le catéchisme. Les deux curés nommés (l’abbé FAUVEAU et l’abbé PAILLOT) se lancent dans la construction de deux grandes églises modernes. L’architecte suisse Pierre Dumas est commun. Ils sont curés de 3 paroisses : Sainte Thérèse et Saint Paul à Bethoncourt, Saint-François à Grand-Charmont (paroisse unique).Entre 1200 et 1500 enfants sont inscrits au catéchisme. Les paroissiens s’investissent dans l’aménagement des lieux de culte et la récolte de fonds.

1968, la situation est la suivante :

  • Bethoncourt, deux paroisses, Sainte Thérèse et Saint Paul, deux presbytères.
  • Grand-Charmont, une paroisse, un presbytère. Un vicaire dessert Notre Dame du Bon Accueil.

1976 : Un seul curé, à Bethoncourt : l’abbé Joseph RENAUD.

1970-1981 : La population des deux communes augmente régulièrement et fortement. Au total environ 19000 habitants. Les premiers arrivants (1950-1960) bâtissent soit dans de nouveaux lotissements, soit quittent la commune. Ils sont remplacés par des familles étrangères : yougoslaves, marocains, turcs. L’Islam devient la deuxième religion dans les paroisses.

La population des deux communes est à l’image des ateliers du Centre de Production de Sochaux : 75 % d’ouvriers spécialisés ou qualifiés, 20 % de chefs d’équipe, contremaîtres, techniciens, 5% Ingénieurs et Cadres. Les mouvements d’Action Catholique sont présents : ACE, JOC, ACE, ACO, MCC.

1981 : Le centre réduit ses effectifs (1000 par an). La population baisse en conséquence : retraite ou retour « au pays » d’origine. Elle est aujourd’hui de 12000 habitants. Les jeunes de 1955 ont vieilli !

1996 : clôture du Synode diocésain. Les deux paroisses sont regroupées sous le le label « ensemble 20 ». Quelques années plus tard, une consultation est lancée pour baptiser cet ensemble. Un nom émerge : Notre Dame de l’Unité. C’est le nom d’un Carmel en Suisse où vit une religieuse née à Bethoncourt. Il correspond bien à la diversité, sociale, culturelle, religieuse, politique des deux communes.

En 2000, le premier prêtre responsable de la paroisse est nommé : l’abbé Claude Munnier. Une équipe d’animation partage avec lui, la responsabilité de la pastorale.

2017 : La paroisse est touchée de plein fouet par les évolutions économiques, socioculturelles, de la société. Moins de 20 enfants sont inscrits au catéchisme pour la paroisse, quelques mariages et baptêmes chaque année, les deux cures de Bethoncourt sont vendues et l’Eglise Sainte Thérèse est en cours de vente.

La paroisse vit le passage de l’abondance à la rareté. Une véritable conversion. Puisse-t-elle la vivre dans l’esprit de Saint Paul , que le diocèse a retenu comme patron  sous: « La conversion de Saint Paul », pour préparer l’avenir.

Rejoignez-nous

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine toute l'actualité catholique en Nord Franche-Comté

S'INSCRIRE

Je recherche