Au revoir au frère Basile

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Publié le 22 janvier 2021

Rencontre avec le frère Basile

Nous sommes très nombreux, en 38 ans de sa présence à Chauveroche, à avoir côtoyé le frère Basile et à avoir énormément reçu de sa paix rayonnante, de son sourire, de sa bienveillance. Fin janvier, le frère Basile rejoindra son abbaye d’origine, la Pierre Qui Vire, dans la joie de voir Chauveroche continuer son chemin.

Frère Basile, vous êtes arrivé à Chauveroche quelques années après la fondation du Prieuré Saint Benoît, où vous avez exercé la charge de prieur pendant près de 37 ans. Que retenez-vous de toutes ces années de présence ?

Je suis arrivé à Chauveroche en juin 1982, juste avant le décès de Marie-Rose Briot et j’ai succédé à frère Angelo, fondateur et premier prieur. Frère Ghislain m’a remplacé comme prieur pendant 5 ans de 1994 à 1999 – c’était au moment d’« Église-Avenir » – et j’ai repris la charge ensuite jusqu’à maintenant.Je retiens de ces 38 années passées à Chauveroche qu’il faut du temps et de la persévérance pour que naisse un petit monastère, pour que se crée un lieu d’accueil spirituel et communautaire. La construction de la chapelle et du cloître n’a pu se faire qu’au bout de 10 ans, en 1991. Le tissage des relations œcuméniques et interreligieuses a demandé aussi du temps pour apprendre à se connaître et à se faire confiance. Ce fut aussi pour moi une source de joie de grandir avec le diocèse et d’en être partie prenante dès le début

Qu’est-ce qui vous habite, au moment de rentrer à l’abbaye de la Pierre qui Vire ?

Action de grâce et espérance. La fête de la Transfiguration, célébrée le 6 août dernier, l’a bien montré. Il était bon de rendre grâce au Seigneur pour tout ce qui a été semé en 40 ans et pour les fruits déjà portés. Même si je sens en moi un petit déchirement, je peux repartir plein d’espérance en l’avenir que Dieu nous donnera.

Le 25 janvier 2021 le foyer spirituel prendra le relais pour Chauveroche. Comment accueil-lez-vous ce nouveau projet ?

Avec beaucoup de joie. Et cela m’aide à repartir. Quelque chose va renaître, non pas venue d’ailleurs, mais dans le même esprit comme s’il y avait une grâce attachée à ce lieu. Le fait que Didier et Cédric, à qui notre évêque a confié le projet, connaissent bien la vie monastique, est pour moi un facteur important : je leur fais confiance. Il y a aussi la réponse des sœurs qui viendront cet été et qui ne me laisse pas indifférent. L’Esprit Saint fera le reste.

(Propos recueillis par Didier Sentenas pour la Vie diocésaine, janvier 2021)

Lire, sur le site de l’Est Républicain, l’article “Chauveroche : un site naturel façonné en prieuré” où le frère Basile confie à Mme Christine Rondot ses souvenirs et ce qu’il retient de ses 38 ans de présence à Chauveroche.

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