Assemblée plénière : retour sur la séquence Laudato si’

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Publié le 5 novembre 2021

La journée du mercredi 3 et la matinée du jeudi 4 novembre ont été consacrées à la séquence “Clameur de la Terre, clameur des pauvres”, en présence de représentants de groupes de personnes en précarité, dans le sillage de la réflexion initiée par les évêques lors de l’Assemblée plénière de novembre 2019.

Frédérique Bolle-Reddat, responsable diocésaine de la solidarité, a fait partie de la délégation diocésaine et témoigne sur le vécu de ces deux jours :

Écouter la clameur de la terre et la clameur des pauvres, c’est se dire trois choses.

1 | Les personnes en situation de précarité sont les premières victimes de la crise écologique

C’est vrai dans les pays les plus pauvres, par exemple à travers les effets du dérèglement climatique, mais cela se révèle aussi vrai dans les diocèses français d’Outre-Mer, ainsi qu’en France métropolitaine (pollution atmosphérique, dégradation du cadre de vie, mal-logement, alimentation de mauvaise qualité, etc).

2 | Sans tomber dans le piège d’une idéalisation de la pauvreté, qui n’est belle que lorsqu’elle est librement choisie, nous pouvons réfléchir à la manière dont ces mêmes personnes se caractérisent souvent par une façon d’être et par une façon de vivre qui ont beaucoup à apprendre à notre société

En particulier sur ce que pourrait être une autre manière d’habiter le monde et d’y vivre en frères.

3 | “Tout est lié”

C’est la seule et même attitude intérieure qui détermine notre manière de prendre soin de la nature et de prendre soin de nos frères.

Nous devrions avouer avec une grande humilité que nous sommes souvent des incompétents devant les pauvres. On parle d’eux de manière abstraite, on s’arrête aux statistiques et on s’émeut devant quelque documentaire.

Pape François, message pour la Journée mondiale des Pauvres 2021

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