Création de nouveaux doyennés dans notre diocèse pour un nouveau défi missionnaire
En ce 24 décembre 2020, notre évêque, Mgr Dominique Blanchet, signe le décret de création de nouveaux doyennés. Choix motivé principalement par la distinction constaté entre les deux bassins de vie autour de l’Isle/ le Doubs et de Pont-de Roide, la petite taille du doyenné d’Héricourt et les relations naturelles de communes de ce doyenné avec des communes des paroisses des Trois-rois et Notre Dame de la Paix.
Qu’est-ce un doyenné et comment se passera le changement ?
Mgr Blanchet : ” C’est un vrai défi que d’animer et donner goût à la rencontre au sein d’une paroisse pour que chaque fidèle, du plus jeune au plus âgé, puisse se sentir soutenu dans l’annonce de l’Évangile auprès des siens ! Cela demande soutien et entraide… Un doyenné n’existe que pour permettre aux paroisses qui le constituent de s’entraider dans les défis missionnaires sur leur territoire propre. Réorganisant l’échelle de ces entraides, j’ai décidé d’élargir les relations des trois paroisses du canton d’Héricourt avec les trois paroisses en proximité de l’ile sur le Doubs. Ceci, en raison des relations naturelles qui existent déjà par l’école et par les commerces. De ce fait, le doyenné existant qui reliait Pont de Roide et St Hippolyte à l’Isle sur le Doubs est dissous et je remercie le P. Thierry Dubret d’en avoir été le fidèle doyen depuis 3 ans.
Qu’en est-il alors des paroisses Notre Dame de Chatey et Notre Dame du Mont ?
Elles vont grossir le doyenné actuel de Hérimoncourt-Mandeure qui est lui aussi dissous pour donner place à un nouveau doyenné de Seloncourt-Pont de Roide. A la demandes des 6 EAP de ce nouveau doyenné, un premier temps de mise en oeuvre se fera en favorisant plus singulièrement les coordinations entre les paroisses ND des champs, ND de Chatey, et ND du Mont, sous la conduite de l’abbé Thierry Dubret , et les paroisses St Luc, St Eloi et Ste Jeanne Antide sous la conduite du doyen, l’abbé Séraphin Tchicaya. Ces changements ne sont que pour faciliter et développer des entraides entre paroisses. Elles se feront plus largement à l’échelle du doyenné quand le temps sera venu. Soyez assurés d’ici là de mon soutien pour l’annonce de l’Évangile dans la vallée.
Et pour le doyenné d’Héricourt-l’Isle sur le Doubs ?
Les trois paroisses de l’ancien doyenné d’Héricourt sont déjà habituées à travailler ensemble. De même, pour les paroisses autour de l’Isle sur le Doubs qui ont un même curé. Les perspectives sont donc simplement d’imaginer des projets communs qui puissent apporter soutien à chacune des paroisses. le 1er numéro d’Existenciel a déjà été une réalisation commune. Les paroisses envisageaient aussi de se soutenir pour la préparation au mariage. Là aussi , affaire à suivre. “
Trois questions sur les doyennés aux Pères Thierry Dubret, François Claude et Marie-Éliane Cerf, membre d’EAP :
P. Thierry Dubret, vous avez déjà l’expérience d’une belle entraide des paroisses dans un doyenné. Quel est selon vous le principal intérêt de ces collaborations ?
- L’intérêt que j’y vois au premier regard est qu’il ouvre des horizons. Il nous sort de chez nous. Nous invite à vivre une dimension d’Église avec des membres d’autres communautés paroissiales. Il est déjà signe de cette communion à laquelle nous sommes invités à vivre pour partager notre foi en Jésus-Christ.
P. François, en quels secteurs précis, voyez-vous profitable pour une paroisse d’être reliée à d’autres paroisses ?
- En travaillant en doyenné, on peut mutualiser nos ressources humaines. On pourrait peut-être avoir un permanent en catéchèse ou faire des préparations aux sacrements (baptême, confirmation mariages) ensemble où les personnes se rencontrent dans leur démarche. On peut aussi proposer des formations communes.
Marie-Éliane Cerf, vous êtes membre de l’EAP Notre Dame du Mont. Qu’attendez-vous de l’entraide entre membres EAP de paroisses différentes ?
- Compter les uns sur les autres, s’entraider pour vivre sa foi, élaborer des projets, bâtis avec nos différences, nos possibilités ou non, assure de l’avenir pour chacune de nos communautés. Le travail entre EAP doit être un ressort, une rampe de lancement pour « tirer vers le haut » c’est-à-dire aider à vivre en croyants heureux et désireux.